La vallée de la Dordogne

Là où elle repose, je m’évaderai dans un cri en courant

Avec dans le cœur la légèreté de l’espoir des jours meilleurs

Venez dans ma vallée aux poumons verts

Aux gorges profondes et aux cascades puissantes

Les bois s’y enfoncent vers mille merveilles naturelles

Laissant les méandres des rivières irriguer ses chenaux

Elle est belle ma vallée, oubliée des citadins présomptueux,

Elle respire l’indifférence du temps qui passe,

De la cacophonie des fausses urgences de la vie.

Et dans ce décor intimiste, cet écrin végétal

Le milan royal majestueux caresse de ses ailes

Allongée sur le dos, les courbes d’une femme endormie

Dans ses rivières déambulent,

Ombres, truites et saumons dans de souples mouvements aquatiques,

Réagissant seulement aux clapotements de galets qui accompagnent la danse du courant.

Dans les entrailles de ta terre, le bruit assourdissant d’une cascade

Ou la myriade de sons de ses poumons

Grondent et enchantent mes oreilles, ils m’appellent…

Ne t’endors pas profondément belle endormie, j’arrive

Et je reprendrai le goût de tes chemins de pierres randonnant encore de mystères en mystères.

Mélanie BARRIERE